Article publié le 22 novembre 2025
Chaque jour de la Semaine Européenne de réduction des Déchets, partez à la rencontre d’un artisan ou commerçant du Grand Ouest Toulousain qui agit pour réduire ses déchets. Aujourd'hui, rencontrez Cindy, esthéticienne à l'institut Kalyana à Fontenilles.
Bonjour Cindy. Pouvez-vous vous présenter et nous dire quel est votre métier ?
Je m'appelle Cindy, je suis esthéticienne à Fontenilles depuis quinze ans maintenant. Je propose tout ce qui touche aux soins du visage, aux massages, à l’épilation et à la beauté des ongles.
Comment s’exprime votre engagement dans la réduction des déchets ?
L’essentiel de ma démarche se concentre sur la réduction du papier utilisé pour les épilations. Avant, j’utilisais du papier jetable entre chaque cliente. Aujourd’hui, j’ai remplacé ce système par un tapis nettoyable et réutilisable. C’est beaucoup plus pratique, et surtout, je jette beaucoup moins. Il reste toujours un peu de déchet, mais vraiment beaucoup moins qu’avant !
Est-ce que cela a changé quelque chose dans votre travail au quotidien ?
Oui, c’est plus simple et plus fluide. Et surtout, j’ai vraiment le sentiment de faire un geste utile pour l’environnement. On se rend compte que ces petits changements ont un vrai impact.
Comment vos clientes ont-elles réagi à cette nouveauté ?
Au début, elles ont été un peu surprises, mais une fois que je leur ai expliqué la démarche, elles ont tout de suite compris et adhéré. Aujourd’hui, c’est devenu naturel pour tout le monde.
D’où vous est venue cette envie d’agir pour réduire vos déchets ?
C’est Le Grand Ouest Toulousain qui m’a fait découvrir cette démarche. J’ai reçu le label Éco-Défis des Commerçants & Artisans en 2024. Avant cela, je n’étais pas vraiment sensibilisée à ces questions.
J’avais déjà pris quelques mesures, comme l’installation de régulateurs pour mes appareils - ils ne consomment de l’électricité que sur certaines plages horaires - et des luminaires à faible consommation. Mais je n’avais pas réalisé tout ce que je pouvais encore améliorer. Cette démarche m’a permis de faire un vrai point et de me remettre en question.
Avez-vous d’autres idées ou projets pour aller encore plus loin ?
Oui, j’aimerais aller plus loin sur la question des produits. J’utilise déjà des cosmétiques naturels et bio, fabriqués localement, mais je pense qu’il serait intéressant de mettre en place un système de retour de contenants. Les clientes pourraient rapporter leurs produits pour qu’on les recycle, et en échange, bénéficier d’un petit avantage. Cela permettrait de réduire un nombre très important de déchets plastiques !
Entretien mené par Yoakim Sigaud le 14 octobre
