Jérémy dans son atelier de vélos

1 jour, 1 acteur : Jérémy, réparateur vélos engagé pour un monde plus propre

Article publié le 22 novembre 2025

Chaque jour de la Semaine Européenne de réduction des Déchets, partez à la rencontre d’un artisan ou d’un commerçant du Grand Ouest Toulousain qui agit pour réduire ses déchets. Aujourd'hui, rencontrez Jérémy, réparateur vélos à l'"atelier vélos" à Plaisance-du-Touch.

 

 

Bonjour Jérémy. Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer votre activité ?
Je m’appelle Jérémy, je suis réparateur de vélos. Je travaille à la fois sur les marchés, à domicile chez les particuliers, et aussi dans mon propre atelier, sur rendez-vous.

Quels sont les principaux déchets générés par votre activité ?
Les principaux déchets sont les pneumatiques, les chambres à air, les câbles et gaines de freins ou de dérailleurs, les chaînes, les disques et autres pièces métalliques comme les boîtiers de pédalier.
J’ai aussi beaucoup de cartons liés aux livraisons de pièces détachées, et du papier que j’utilise pour le nettoyage ou les purges de freins. Bref, il y a un peu de tout : acier, plastique, carton, papier, aérosols…

Quelles difficultés rencontrez-vous pour gérer ces déchets ?
Le principal problème, c’est l’évacuation de ces déchets. Quand je travaillais en magasin de vélo, avant, il y avait une benne commune où on jetait tous les déchets : cartons, métaux, pneus…
Depuis que je suis à mon compte, je fais du tri moi-même, mais c’est compliqué. Les déchetteries refusent souvent les dépôts des professionnels, même à petite échelle.
Je suis donc obligé de ruser : j’évacue à titre personnel certains déchets, un peu à la fois, pour ne pas être refusé.
J’aimerais trouver de vraies filières de valorisation, notamment pour les pneus et chambres à air.

Comment vous organisez-vous pour trier ?
J’ai mis en place six bacs de tri dans mon atelier : un pour les câbles et gaines, un pour les chaînes et pièces d’acier lourdes, un pour le carton et plastique, un autre pour le papier propre, un pour le papier souillé (nettoyages, purges), et un dernier pour les aérosols.

Cela prend beaucoup de place, mais c’est nécessaire pour garder une organisation claire. Ensuite, le papier et le carton partent dans ma poubelle de tri personnelle.
L’acier et les câbles seront prochainement déposés chez Canette Partage, une association qui revend les métaux pour financer des projets solidaires.
Les pneus, eux, restent le plus difficile à évacuer : je n’ai pas encore trouvé de solution durable, alors j’essaie d’en donner quand je peux, ou de les stocker temporairement.

Pourquoi est-ce important pour vous de réduire les déchets ?
Parce que j’ai voyagé pendant un an à vélo en famille il y a quelques années, et quand on traverse le monde à ce rythme, on voit l’impact concret des déchets sur l’environnement.
Ce fut une vraie prise de conscience: avec ce voyage à vélo j’ai compris l’importance de recycler nos déchets pour ne pas les laisser dérader notre environnement naturel.

Pour moi, trier ses déchets c’est vraiment un état d’esprit. J’aime citer ces plaques qu’on voit sur certaines bouches d’égout : « Ici commence la mer ». Tout finit quelque part, donc autant agir à la source.

Entretien mené par Yoakim Sigaud le 6 novembre à Plaisance-du-Touch

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